dimanche 31 mai 2009

Lancement de la finale ( à l’internationale bouddiste )

Launching the endgame - Lancement de la finale http://timesofindia.indiatimes.com/Editorial/COMMENT-Launching-The-Endgame/articleshow/4585435.cms 28 May 2009, Jayadeva Ranade
L'auteur est un ancien secrétaire supplémentaire dans le secrétariat de cabinet, le gouvernement d'Inde. Mentionner le Bouddhisme tibétain, c’est faire apparaître des images de moines vêtus d'ocre chantant « Om mani padme Om » dans des monastères reculés. La réalité est bien différente.
Au delà de ces apparences, la hiérarchie religieuse du Bouddhisme tibétain est déchirée par la rivalité entre diverses sectes rivalisant chacune pour le pouvoir. Dans ce contexte, la réclamation d'Ughen Thinley Dorje sur son ancienneté ( c’est l’un des prétendants au titre de 17 ème Gyalwa Karmapa de la secte Kagyu ) est prépondérante. La rivalité s'intensifie, car tous se bousculent pour se placer dans la succession future du 14ème Dalaï-lama. Le mouvement du Bouddhisme international, manipulé par la Chine est maintenant entraîné dans cette concurrence. C’est une lutte très sérieuse pour le leadership entre le gouvernement communiste de la république populaire de Chine et le personnage au rang le plus haut du Bouddhisme tibétain : le Dalaï-lama. Le résultat affectera non seulement l'avenir du Dalaï-lama et celui de la diaspora des réfugiés tibétains, mais impactera aussi l'espace culturel de l'Inde. Après des décennies de patientes manoeuvres, la Chine a amorcé la phase finale pour contraindre le Tibet à se soumettre, et éliminer toute opposition par la nomination d’un Dalaï-lama à sa botte. La Chine a donné une nouvelle impulsion et étendu ses efforts systématiques de sape de la position prééminente de l’actuel Dalaï-lama et de son prestige dans la hiérarchie du Bouddhisme tibétain, de manière à réduire son influence parmi les tibétains à l'intérieur de la Chine et à limiter son réseau d'appuis internationaux . Au cours des trois décennies passées, l’actuel Dalaï-Lama a présenté de façon non-violente la cause du Tibet et son peuple dans des forums internationaux et des capitales étrangères. Il est efficacement devenu 'le visage' du Bouddhisme pour le monde. Il a créé la conscience du problème tibétain et sollicité les appui matériels et diplomatiques, pour exercer une pression sur Beijing en tenant tête à La Chine. Pour faire diversion à la pression internationale, le gouvernement communiste chinois a entamé des négociations avec lui. Après avoir décidé de le séduire en l’invitant en Chine puis en le laissant tomber, puis, dans l'intention de réduire ses demandes par l'usure, dans des négociations prolongées. La politique de la Chine a été d'attendre la fin du Dalaï-lama. Un chinois tibétologue a calculé que les Dalaï-lama ne vivaient pas en moyenne au-delà de 45 ans, il s’est bien trompé dans le cas de l’actuel Dalaï Lama ! La Chine a prévu que cette opposition s'effacerait quand les tibétains auraient perdu leur leader, et que, comme dans le cas du Panchen Lama, Beijing en choisissant le Dalaï-lama suivant résoudrait ainsi le problème tibétain . Le gouvernement communiste chinois s'est aussi décidé, dans ses efforts pour apaiser le mécontentement populaire consécutif aux réformes économiques, à assouplir les restrictions sur l'adoration religieuse. Et à partir de 2006, a prudemment commencé à décrire le Bouddhisme comme une religion chinoise très ancienne et non-violente. Cette reconnaissance officielle du Bouddhisme, a été calculée, car elle permettra plus tard de donner une légitimité à la réclamation de Beijing de reconnaître le Dalaï-lama suivant. Le 50ème anniversaire du soulèvement dans Lhasa et l’exil du Dalaï-Lama du Tibet ont marqué le lancement d'une campagne intensifiée contre le Dalaï-lama pour démontrer que sa popularité était en baisse. Le gouvernement de Pékin a déclenché une propagande sur tous les fronts et une offensive diplomatique. La richesse de la Chine, en ce moment de crise économique internationale, a aidé à renforcer la campagne. Un très grand nombre d’agents de sécurité armés ont été déployés partout dans le Tibet et des mesures de sécurité rigoureuses mises en oeuvre pour supprimer toute protestation. Il y a eu seulement des déclenchements de protestations mineures dans des petites villes, tandis que Lhasa est resté paisible. Sur le front diplomatique, la direction du Parti communiste chinois a, pour la première fois, envoyé une délégation de Bouddhistes tibétains, menés par le ' Bouddha vivant ' de la secte Kagyu, en Europe pour 'expliquer' à sa manière la question aux représentants des administrations européennes et du parlement. En avril, le G20 en convoquant Beijing a permis indirectement une réunion entre le président chinois Hu Jintao et le président français Nicolas Sarkozy, en obligeant ce dirigeant français à clarifier sa position sur le Tibet. La France, par les déclarations de son président, a capitulé, et a assuré qu'elle ne soutiendrait pas l'indépendance du Tibet sous aucune forme. Plus tôt, en octobre dernier, la Grande-Bretagne avait révisé sa position vieille de 94 ans sur le Tibet en, prétendant que le concept de souveraineté du Tibet était périmé, et l’avait déclaré comme étant une partie de la Chine. Ces succès diplomatiques de Pékin ont eu un impact sur la campagne du Dalaï-lama. La Chine a aussi décidé d'étendre et d’ internationaliser sa campagne contre le Dalaï-lama pour légitimer sa prétention à tenir un rôle de leadership dans le mouvement Bouddhiste. Cette stratégie a débuté au premier Forum du Bouddhisme Mondial de 2006. Le Panchen Lama nommé par les chinois a obtenu une renommée internationale. Trois ans plus tard, le deuxième Forum Bouddhiste Mondial convoqué à Wuxi, Jiangsu il y a deux mois, a été suivi par plus de mille personnalités religieuses incluant les responsables des différentes mouvements Bouddhistes. Le Dalaï-lama a été de nouveau exclu, mais cette fois étiqueté comme un « élément perturbateur ». Les fidèles représentants de Shugden Dieiy, opposés au Dalaï-lama, ont été invités. Par son message d'adieu au forum, le 11ème Lama Panchen nommé par les chinois comme le Lama du Bouddhisme tibétain , au deuxième rang dans la hiérarchie, a cherché à renforcer son aura. (NDLR : Shugden deity, la déité Shugden. Il s'agit de Dorje Shugden, dont la pratique a été "interdite" par le Dalai-lama il y a une vingtaine d'années, et qui du coup est encouragée par la Chine. En Inde, et en particulier à Sera Mey, il y a beaucoup de pratiquants. Ils ont créé une association très puissante et qui se propage dans le monde entier, Dorje Shugden Society. Encore une lutte intestine terrible au sein du bouddhisme tibétain.)
Ce forum a été une victoire majeure pour une raison supplémentaire. Sa session finale a été tenue à Taïwan, avec lequel les relations de la Chine ont commencé à se réchauffer rapidement. Taïwan est devenu un organisateur commun de l'événement, soutenant indirectement la réclamation de la Chine dans la direction de n'importe quel mouvement Bouddhiste international. En plus du partage d'une vue commune sur la question de frontière, y compris des frontières discutées avec l'Inde, les deux entités partagent maintenant un point de vue commun sur le Bouddhisme, particulièrement tibétain et le rôle de la Chine.

samedi 30 mai 2009

les Tibétains partagés entre autorité spirituelle et nécessité politique

29 mai 2009 Beaucoup de jeunes tibétains se distancient des préceptes non violents du Bouddhisme prêché par le Dalaï-lama , et croient maintenant que l'indépendance du Tibet vis à vis de la Chine doit être gagnée en prenant les armes. un reportage en texte et en vidéo pour mieux comprendre http://www.france24.com/en/20090529-reporters-controversial-voices-dalai-lama-tibet-dharamsala-exile-oracles-predictions-autonomy

vendredi 29 mai 2009

Il y a de l'espoir pour la démocratie en Chine et donc dans les dictatures satellites voisines

Les mémoires posthumes de Zhao Ziyang en vente à Hong Kong de James Pomfret agence Reuters
Une édition en chinois des mémoires explosifs de Zhao Ziyang, secrétaire général du Parti communiste évincé du pouvoir pour avoir contesté la répression du Printemps de Pékin en 1989, a été mise en vente vendredi dans les librairies de Hong Kong. A quelques jours du vingtième anniversaire de l'intervention de l'armée contre les étudiants, la publication de cet ouvrage s'annonce comme un succès. Un premier tirage de 14.000 exemplaires a d'ores et déjà été réservé, selon l'éditeur, New Century Press. "La demande excède largement l'offre", souligne Cheung Ka-wah, de Greenfield Book Store, le distributeur du livre à Hong Kong. "Sur ces vingt dernières années, ce livre est le plus recherché que j'aie jamais vu", ajoute-t-elle. Zhao Ziyang, qui a enregistré secrètement ses mémoires sur des cassettes pendant ses années d'isolement, y relate la lutte qui s'est jouée en coulisses lors des manifestations démocrates, réprimées dans le sang le 4 juin 1989. L'ancien secrétaire général du Parti communiste chinois, qui a passé plus de quinze ans en résidence surveillée jusqu'à sa mort, en janvier 2005, dénonce "la tragédie" de la décision d'envoyer les chars et s'inscrit en faux contre la version officielle des "troubles", écrivant que les manifestants n'appartenaient pas à un vaste complot contre le système. "Je me suis dit que quoi qu'il arrive, je refuserai d'être le secrétaire général du parti qui aura mobilisé la troupe pour tirer sur les étudiants", écrit-il. Il se prononce également pour une transition vers le système occidental de la démocratie parlementaire. "Si nous ne prenons pas cette direction, prévient-il, il nous sera impossible de régler les conditions anormales de l'économie de marché en Chine. Quelques jours avant sa publication en chinois, l'agence semi-officielle de presse Hong Kong China News Agency a dénoncé cette semaine l'emballement des médias occidentaux autour de cet ouvrage, emballement qui, dit-elle, "a déconcerté et trompé l'opinion". "Ce battage autour de ces 'mémoires' à la veille du 4 juin vise à réviser le verdict rendu sur cet incident", ajoute l'agence. Les contrôles aux frontières devraient être renforcés pour tenter d'éviter que le livre ne sorte des limites de la région administrative spéciale de Hong Kong. Mais pour Bao Pu, l'éditeur, il est certain que les mémoires de Zhao Ziyang gagneront le reste de la Chine. "Ce n'est qu'une question de temps", estime-t-il.
version française Henri-Pierre André

mardi 26 mai 2009

Camp de réfugiés tibétains de Majnu Ka Tilla - Dehli

Porte de l'une des entrées de la New Tibetan Refugee Colony de Dehli , des boutiques d'artisanat tibétain, une cité de l'exil .... Rencontre et entretien avec Tenzin Tsundue
Tenzin Tsundue est un écrivain tibétain, auteur d’un livre traduit en français sous le titre "Kora, combat pour le Tibet". Après ses études, il a passé clandestinement la frontière pour se rendre au Tibet et se rendre compte par lui-même de la situation sur place et voir comment il pouvait aider. Arrêté, emprisonné trois mois, il fut finalement expulsé vers l’Inde. Militant lucide de la cause tibétaine, Tenzin Tsundue est aussi un poète et une voix pour traduire avec sensibilité la souffrance universelle de l’exil. Le Tibet, disparu de la carte du monde, n’est pas mort dans les cœurs et dans les consciences, de chaque côté de la frontière. Des essais, des témoignages, des récits, des poèmes : c’est la voix vivante d’un jeune Tibétain d’aujourd’hui qui se fait entendre. Kora, combat pour le Tibet : Editions L’Harmattan • avril 2006 •

Dharamsala - capitale d'un peuple exilé depuis 50 ans

Grâce à l'hospitalité de l'Inde, les tibétains de l'exil préservent leur culture et leur langue.
Ils opposent dévotion, non-violence et patience pour résister à l'oppression de Pékin.
Nonnes, moines et jeunes tibétains laïcs de la rue, tous rendent hommage à leur chef spirituel le Dalaï Lama : "Kundun"
Temple du Neshung

18 mai 2009 audience avec Sa Sainteté le Dalaï Lama

Dharamsala - Inde du Nord - résidence du Dalaï Lama
et du gouvernement tibétain en exil
Moment d'émotion très fort pour Catherine Panot,
à l'origine de la création de l'association France-Tibet Réunion en 2008
et de l'organisation des événements dans l'Ile de ce mois de mai 2009
" Tibet, tyinbo,larg pa! la Réunion léla "

Le Dalaï Lama appose sa signature sur la vue aérienne de l'île de La Réunion dans l'Océan indien, La population a des origines entre autres malgaches, européennes, africaines, indiennes, comoriennes, et asiatiques, et est très métissée. Les différentes communautés de l'île de la Réunion vivent en paix et dans le respect des pratiques culturelles et religieuses de chacun,dans un modèle de tolérance qui fait la fierté de tous les Réunionnais.

Site officiel de Sa Sainteté le Dalaï Lama : http://www.dalailama.com/

Les trois engagements du Dalaï Lama :

http://www.dalailama-lausanne2009.ch/FR_Trois_Engagements.htm

jeudi 7 mai 2009

Le Tibet contemporain : sur RFO Réunion et au Tampon

dimanche 10 mai de 19h à 20 h sur l'antenne de RFO- Réunion, Dominique Louis, reçoit Marcelle Roux , présidente de France- Tibet qui évoquera la situation actuelle au Tibet et quelques projets et actions . mardi 12 mai à 18 h15 au Tampon Campus Sud de l'Université amphi 120 A Conférence-débat avec les Amis de l'Université sur "Le Tibet contemporain" par Philippe Couanon en présence de Marcelle Roux http://amis.univ-reunion.fr/Conference/presentation/279/
Un mois de mai bien rempli pour France-Tibet à La Réunion : sur le schéma une visualisations des lieux où des actions de sensibilisations ont été menées .

lundi 4 mai 2009

3 prochaines projections-débat à La Réunion

mardi 5 mai à 17h30 Université du Moufia à Saint Denis amphi Genevaux Projection du film : « L’enfant volé » et débat avec Marcelle Roux
mercredi 6 mai à Saint Benoit, cinéma Cristal : 2 projections-débat animées par Marcelle Roux, présidente de France-Tibet 14h film "Le sentier interdit " de Pierre Anglade 16h film" Tibet, histoire d'une tragédie" de Ludovic Ségarra mardi 12 mai à 18 h15
au Tampon Campus Sud de l'Université amphi 120 A
Conférence avec les Amis de l'Université sur "Le Tibet contemporain" par Philippe Couanon et Laetitia Luzi, en présence de Marcelle Roux http://amis.univ-reunion.fr/Conference/presentation/279/